Souvenir d'un ange
Je me souviens de ce jour,
Où pour la première fois je t'ai vu.
Tu étais là joyeux; comme toujours,
Alors que moi j'étais dans tes yeux perdus
Je me rappel de ces délicieux cours
Où le merveilleux coéquipier que tu as été,
M'a souvent dit, malgré le problème que j'avais et que tu ne savais
Qu'il fallait vivre la vie au jour le jour.
Y croyant au plus profond de moi,
Mon cœur ne cessait de crier: "je t'attendrais"
Mais plus le temps passait au fil des mois,
Plus je me demandais quand est-ce que tu viendrais.
N'en espérant pas plus de cette vie,
J'étais près à en mourir d'amour pour toi,
Quand venant de nulle part, tu m'as affirmé à ce moment là,
Qu'il faillait vivre pour montrer qu'on vit.
Tes paroles m'ont véritablement soulagé car comme tu l'as remarqué
Après m'être jeté dans tes superbes bras,
J'ai pleuré ce que j'avais au plus profond de moi.
Ce que tu n'as pu que constater quand tu m'as réconforté
Depuis cette heure passée près de toi,
J'ai eu l'impression que tu étais distant,
Mais aussi à la fois très présent.
Pourquoi réagis-tu ainsi avec moi?
Toi l'homme au doux parfum,
Que j'aurais humé sans fin,
Je compris enfin vraiment pourquoi
Tu réagissais comme cela!
Le jour où j'ai vu ce bambin
Enlacé dans tes bras, au nom de Tom, un nom enfantin.
C'est alors que j'ai réalisé tes mensonges,
Bien que ce soit tout le contraire dans mes songes.
Je t'ai évité, poussé par les ailes protectrices de mes anges gardiens.
Alors que j'ai bien remarqué que les miennes étaient brûlées par le bien
Qu'hélas tu me porte et qui me cause tant de mal.
Je doute, je me ronge de l'intérieur et je suis sale!
Que dois-je faire pour me défaire de toi?
Je t'aimais pourtant!
De toute manière je ne peux rien faire car tu es ma foi!
Je t'en supplie, revient-moi à l'instant!
Au fond de toi, tu le sais obligatoirement,
Que mon âme, celle de cette vierge aux ailes d'ange,
N'est que ton âme sœur et toi mon amant.
De toute façon mes ailes repoussent et me poussent auprès toi vers les nuages.
Tu l'as remarqué durant cette année
Qu'en dépit de notre amour,
Tu resteras toujours et jusqu'à la fin de ma vie mon aimé.
Et ça tu en as conscience tous les jours.
Tu as laissé sur moi une merveilleuse trace,
Ainsi qu'une épée de Damoclès du mal
Qui n'attend plus que ton coup de grâce!
Et qui pourrait m'être soit bienveillant ou fatal.
Tu as choisi le bien en m'ouvrant une part
De toi, ce jour lors d'une balade dans cette forêt.
Je me suis enfin ouvert à toi depuis tout ce temps que je me prépare.
Tu m'as souri et je t'ai regardé à la lumière dorée.
On s'est échangés des regards l'espace d'un instant,
On s'est embrassés et mes ailes blanches se sont enlacées autour de toi à jamais.
Elles ont brillé de mille feux quand enfin tu m'as avoué tes sentiments,
En me murmurant à l'oreille, que tu m'aimais!
Raziel, 14 juin 2005
"Véritables sentiments"