Larmes de sang
Larmes de sang,
Larmes de sel.
Tristesse pleinement,
Au fond d'elle.
Elle n'en peut plus,
Elle en a marre.
Elle a trop vu,
Enduré ces déboires.
Ils ne savent pas,
Ne comprenne rien.
Et, quand elle partira,
Ils diront "et bien...."
Pas de larmes,
Pas de pleurs.
Juste une arme,
Pour elle, tout à l'heure
Jamais ils ne sauront,
Jamais ils ne comprennent.
Et quand ils la verront,
De sang elle sera pleine.
Sa mère pleurera,
Son père, abattu,
Son frère criera,
Elle à jamais perdue.
Ils n’ont rien vu venir,
Ils n’ont rien compris
Elle voulait en finir,
Elle l’a fait, sans bruit.
Leur douleur est grande,
La sienne n’est plus.
Et au loin l’orage gronde
Car ce jour, il a plut
Elle est en terre,
Toute de noir vêtue.
Mais leurs pleurs amers
Ne la consolent plus.
D’en haut elle regarde,
Mais elle se demande
Quel souvenir ils gardent
De cette fille gourmande
Une petite conne suicidaire ?
Ou une jeune fille sage ?
Une petite fille à problème ?
Ou une hypocondriaque de 16 ans ?
Qui sait? Pas moi.
J’ai bien envie de faire ce poème
A la première personne du singulier
Je n’en peux vraiment plus…
27/03/2006
il est long, je l'ai écrit à un moment pas très gai de ma courte vie et ne vous inquiété pas, je vais très bien