Révélations
Que les mâchoires du destin se referment sur moi.
Et que s’écoule de ma gorge meurtrie,
Les dernières gouttes du sang de l’insouciance.
Alors je saurai ce qu’est la véritable souffrance.
Que la grande vérité m’apparaisse soudain.
Et que soient révélé tous les secrets de l’existence.
Que s’annonce l’aube du savoir et le crépuscule de l’ignorance.
Alors je pourrai dire que nos vies sont bien futiles.
Que toutes les flèches de tout les arc me percent.
Et que mon sang fertilise les champs de l’agonie,
Où l’on cultive les hommes du futur.
Alors je dirai que le meurtre de demain fait échos à celui d’hier.
Que je passe de vie à trépas
Que tout mes vers et que toute ma prose soient oubliés
Mais que sur ma tombe fleurisse les chrysanthèmes.
Et alors mon âme dira que je n’ai pas vécu en vain.