La GORE(Gazzette d'outre Rêves et espace); 07/05/07

Alors voilà une petite analyse sur le discours de notre cher Sarkozy après son éléctions. Certes je le poste en retard mais j'ai longtemps hésité à le faire mais bon je me lance.



UN BEAU DISCOURS



Il faut avouer que c’est là un magnifique discours, que nous a fait notre nouveau président élu. Un discours plein d’amour, de compréhension, de compassion, d’appelle à l’unification… et d’une ribambelle de choses positives. Un discours empli d’émotions, à tel point que M. Sarkozy en perd parfois son français. J’aime la France comme on aime un être cher qui m’a beaucoup donné. Voyez ! Il en oublie de conjuguer. D’ailleurs les journaux Marianne et Libération se sont empressés de nous donner, sur leurs sites web, une autre version de cette petite phrase. Je l’aime comme on aime les êtres chers qui nous ont tout donné. Ça a l’air déjà plus français. Il ne faudrait pas qu’on dise de Sarkozy qu’il ne sait pas parler français, lui un digne fils d’émigrés bien intégré.

Enfin revenons à ce discours ampoulé, rempli de contradictions et d’inepties que je qualifierai de Sarkoziennes. En effet, l’homme élu avec 53% des suffrages, se complait à dire une chose touchante et émouvante pour la réfuter trois phrases après, en en disant une autre. Le peuple français s'est exprimé. Il a choisi de rompre. De rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Tout juste suivi d’un : Je vais donc réhabiliter le travail, l'autorité, la morale, le respect. Il nous dit donc, que le peuple a choisi la rupture avec les anciennes méthodes. Il l’en félicite presque. Et c’est en bon stratège qu’il affirme le suivre en ce sens. D’ailleurs pour créer la rupture avec un passé, apparemment inapte, obsolète et inutile, monsieur Sarkozy va en chercher un autre encore plus lointain.

Le travail. Cette chose aussi vieille que l’homme. Il nous propose, non pas de la changer mais de la prendre, telle qu’elle est, telle qu’elle était, et de la remettre en valeur. Sûrement par de savants moyens médiatiques et par d’imaginatifs effets spéciaux politiques. ? Il en est de même pour la morale, l’autorité et le respect. Et cela même est prouvé par le verbe employé « réhabiliter », qui signifie remettre en état, rénover et non pas construire ou bâtir. Alors je vous le demande, où est la rupture ? Mais on peut souligner ici l’habilité de cet homme. Car si ces quelques mots se contredisent les un les autres, il n’en reste pas moins que M. Sarkozy a réussi à convaincre ses ouailles en prouvant une chose par son contraire. Il faut dire qu’il était habitué au procédé : dire deux chose totalement opposées pour pouvoir se débarrasser de toutes les critiques et être couvert sur tous les fronts. A ceux qui se plaindront de la rupture, il pourra affirmé qu’il réhabilitera les anciennes valeurs. A ceux qui se plaindront du retour en arrière –car c’est bel et bien là un retour en arrière- il leur dira que la rupture a bien eu lieu. Et Dieu qu’il aime ce procédé ! Il l’utilise même en parlant des Etats-Unis. Je veux lancer un appel à nos amis américains pour leurs dire qu'ils peuvent compter sur notre amitié… Affirme-t-il, tout en rajoutant quelque temps plu tard : Mais je veux leur dire aussi que l'amitié c'est accepter que ses amis puissent penser différemment… Ainsi il tend la main au président Bush et à son administration, tout en se sauvant la face devant les anti-américanistes. Donnant l’impression de vouloir rapprocher les peuples et non les états et les profits comme ce le sera sûrement.

Parlons en, d’ailleurs, de l’Amérique. Sarkozy affirme être en désaccord avec la politique américaine et il le dit : […] une grande nation comme les Etats-Unis a le devoir de ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique… Mais est-ce là le seul point sur lequel sont en désaccord, les administrations françaises et américaines. N’y a-t-il pas aussi le commerce des médicaments génériques au tiers monde ? Que les grands laboratoires –aidé par leur gouvernement- empêchent et freinent. Ou plus populaire, la guerre en Irak ? Ne serai-ce pas normal, dans un discours qui prône la moralité, la paix et l’amour, de s’opposer à la guerre ? De parler de ces médicaments qui commercialisés en Afrique sauveraient des vies ? Surtout quand on dit, peu de temps après, vouloir aider ce continent à vaincre la maladie. En fait Sarkozy veut aider tout le monde : l’Afrique, les peuples de la méditerrané, les opprimés de par le monde et aussi bien évidemment les infirmières Libyennes emprisonnée depuis huit ans.

Ah ! Il les aime ses cinq infirmières et il les soutient : La France sera aux côtés des infirmières libyennes enfermées depuis huit ans. Le problème est que ces dites infirmières ne sont pas Libyennes mais bulgares et détenues en Libye. Une petite erreur donc. Mais quand même, confondre le prisonnier et le geôlier. Soit dit en passant les journaux Marianne et Libération ont là aussi modifié le texte et tronqué ce passage. Enfin, on se demande vraiment, si monsieur Sarkozy sait de quoi il parle. Ou si comme pour le nucléaire, il avance à l’aveuglette en faisant de belles phrases. Hé bien non ! Il connaît le sujet. Il s’en était préoccupé les derniers jours de sa campagne. Il s’était même adressé aux proches des infirmières d’une façon quelque peu théâtrale : « S’il le faut, j’irai les chercher moi-même en Libye ». Alors non ! S’il s’est trompé, ce n’est pas par ignorance mais bien parce qu’il n’en a rien à faire. Au même titre que toute les autres causes qu’il assure défendre dans ce joli discours. Mais qui ne sont en fait que de la poudre aux yeux des français. Ceux la même qui applaudissent, quand Sarkozy parle de rendre leur fierté au français et d’en finir avec la repentance.

« Je vais rendre aux Français la fierté de la France, je vais en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi et la concurrence des mémoire qui nourrit la haine des autres. »

Mais ce que lui appelle « repentance », d’autres le nomment « souvenir ». Souvenir, parce qu’il est important de se rappeler les atrocités, quelque soit le pays qui les ait commises. Et non pas pour se haïr comme le soutient M. Sarkozy, mais bel et bien se rappeler pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Il dit vouloir redonner leur fierté au français, mais ce qu’il va leur redonner et réinstaurer en suivant ce chemin, c’est uniquement un sentiment de supériorité vis-à-vis des émigrants.

Au final c’est un beau petit discours que nous a pondu là ce cher Nicolas. Beau, oui. Mais quand on y regarde mieux, on y décèle sans difficulté de nombreux artifices et la malhonnêteté du président. On y décèle aussi ce qui nous attend pour les cinq prochaines année : la manipulation sous toute ses forme. Médiatique, politique, celle du public par de belles phrases et celle de ses adversaires qui ne verront pas l’anguille sous roche.





F.M.

Analyse pointue, je vois le personnage sans le connaître(je ne peux pas m'avancer plus que ça, je ne connais pas votre politique). Mais, pour l'article, ça fait assez professionnel avec les citations et tout. Salut!!!^^

pantoufle a écrit:

je vois le personnage sans le connaître(je ne peux pas m'avancer plus que ça, je ne connais pas votre politique).

C'est un pouri, y'a rien d'autre à dire.

atatatata ! pas de propos trop catégorique, s'il a été élu, c'est bien pour quelque chose....

Mais étant donné ton argumentation... je veux dire ton article, je pense que je peux accepter ton franc-parler.

Je viens pour remettre de l'ordre !


Grrrrr Directeur méchant.

Oh ya le doc ya le doc!!!! Tous aux abris!!!

Pr. Yru a écrit:

atatatata ! pas de propos trop catégorique, s'il a été élu, c'est bien pour quelque chose....

Ouais y'a bien une raison, les gens sont des moutons!!!

Ey en ce qui concerne l'ordre, sache qu'il doit être équilibré avec le chaos, c'est la loi de la nature...

Mais heureux de te revoir Doc'

heureux de me revoir aussi.

Mais qu'est-ce que le chaos sinon un ordre différent du notre propre ?

Le chaos est l'incertitude, le changement, le hazard; ect...
L'ordre c'est la continuuité, la certitude, la pérénitée, ect...

c'est ce que j'ai dit. ^^

Aaaaaah tu parlait de l'ordre au sens larges....
hé ben si tu regarde la nature tu verra que l'ordre et le chaos s'équilibre toujours...