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j'ai des mots
des peleter de mots
qui s'amoncellent
qui monticules
comme autant de désir
insatiable et indolors
juste de quoi
brin d'amertume en bout de langue
jolie mélancolie
folie douce-piment
tu sais...
tu n'est que l'heure qui passe
qui coule entre mes mains
il est tard déjà
trop tard
oui...
j'avais des rêves
des mots par moticule blond-roux
qui s'amoncelllait en désir de chair
et puis le temps à couler
ne laissant que le gout,
amertume douce-piment
d'une mélancolie de vie.

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j'ai envie de m'épancher
d'ouvrir ma pance grasse
de la possé là, à vos pieds dégouté
de hurler que oui, je suis cela
et de murmurer que je suis aussi autre chose
j'avais envie de vous dire,
à vous, âmes en perditions,
qu'à minuit 41
il ne faut plus m'écouter
fermer vos paupiéres
je ne suis ni celle ci
ni celle là
tout danse, ne le voyez vous pas ?

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et pour conclure, parcequ'il faut conclure. Finir, boucler, le chiffre trois est le plus beau. Ainsi ce troisiéme bout de texte, improvisation de mots qui s'emmêlent, serra, est, ma conclusion pour se soir, qui touche pour moi à sa fin, certe, je me doit, avant l'aurevoir-à-demain-je-vous-souhaite-de-beau-rêve juste vous dire merci.